Une tribune officielle regarde défiler la flamme olympique portée par un jeune en survêtement : « Accueillir la flamme olympique dans notre ville est un privilège ! » Puis d’enchaîner avec un sourire fat : « Espérons que ça saura inspirer la jeunesse… » Dans la dernière case, la flamme est devenue celle de la rue : un brasier titanesque crépite dans la ville, faisant disparaître les derniers vestiges d’un monde en ruines, comme la purification ultime d’une société malade d’elle-même qui ne saurait guérir qu’à coups de jerrycan. [fin]
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