@Mediapart Une remarque sur le chpaeau de l'article :"Et si..."
D'abord "l'épisode de la mi-août", comment dire, une partie du pays l'a déjà vécu ces derniers étés et pas qu'une fois (dans le sud, c'est quasiment tout l'été que ça crame, et ça date pas de cette année). Prenez les tepératures estivales à Nîmes par exemple cet été :
https://www.infoclimat.fr/climatologie-mensuelle/07645/juillet/2023/nimes-courbessac.html
Pour les habitants des radiateurs, la suffocation ça dure tout l'été. Et c'était pire l'année dernière. Bref, l'épisode de cette semaine ne préfigure rien du tout. On y est déjà.
Ensuite : la suite sera pire. Ce n'est pas une supposition. Et sera pire "dans les prochaines années" (et bien avant "2040" comme dit dans l'article). Poser la question c'est faire comme si on n'avait rien lu du dernier rapport du GIEC (là on a l'impression que les données prises en compte datent du rapport de 2014, et encore)

Pour le reste de l'article, oui, l'organisation urbaine, notamment pour les populations les plus défavorisées est catastrophique (et la répartition des espaces avantagés ou désavantagés climatiquement épouse la plupart du temps de manière sinistre l'échelle des revenus. À quelques kilomètres de ces barres HLM, il y a sur les collines de la Croix Rousse des piscines et de la verdure en veux-tu en voilà. Et un peu plus loin des propriétés avec étangs privés, dans les eaux desquelles les nantis s'ébattent à l'abri du regard de la plèbe.